29 septembre 2008

Entre les murs


Dans le film "Entre les murs" de Laurent Cantet, on voit le professeur d'une classe de 4e réagir à toutes les taquineries sans intérêt de ses élèves en plein âge ingrat.

Par contre, il ignore complètement leurs talents. Ainsi, il n'a même pas relevé qu'une de ses élèves connaissait l'imparfait du subjonctif et qu'une autre connaissait Mozart.

Il affirme sans frémir qu'il "n'est pas fier lui non plus d'être français" et que "l'Autriche est un tout petit pays qui n'a produit aucune célébrité" (tant pis pour Strauss, Mozart, Hayek, Hermann Maier ...)

Je suis sorti de la salle au bout de 10 minutes, j'avais envie de vomir.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

A propos de l'Autriche, je pourrais ajouter, après Mozart, Brahms...

Anonyme a dit…

Je ne suis pas étonné de ta réaction, à l'égard de cette bizarre palme d'or (mais bon, le jury était unanime, alors, quoi...).

En effet, j'avais décidé de ne pas me déplacer après avoir vu une où deux critiques assez vaches, notamment celle où l'on rappelait les séances intensives de 'répétitions' préalables des scènes de classe, transformées par la suite en images de la plus parfaite spontanéité (il paraît que ces 'répétitions' ont même été diffusées à la radio, bien avant la sortie du film, tellement c'est beau).

Certains pensent aussi qu'il devrait y avoir une limite à la surexploitation des gros meilleurs bien-fançais bons sentiments qui ornent de plus en plus de nos films. Sans doute, une partie du public est peut-être convaincue qu'en plébiscitant ces produits ils font avancer la solidarité et l'esprit d'humanisme... Tout est toujours possible, d'ailleurs.

Anonyme a dit…

Toujours à propos de l'Autiche, je suis bien d'accord sur la contribution de ce pays à l'histoire des civilisations, mais sans vouloir ergoter, je préciserai que Strauss 'le grand Richard Strauss' était allemand, à la différence de Johann Strauss, père et fils les champions de la valse, plus Viennois et autrichiens que nature.

Dans le domaine musical, et ce n'est pas rien, à la suite de Mozart et Brahms, j'ajouterai Mahler, non que j'aime son oeuvre mais parceque Hitler ne l'aimait pas et l'avait interdite de concerts (Mahler était 'un peu trop' juif... quant à Hitler lui même il était bien autrichien, mais essayait de le faire oublier, ce qui est tout à l'honneur des (autres) autrichiens.